Équité, diversité, inclusion et sécurisation culturelle

AMBASSADEURS RECHERCHÉS
Impliquez-vous pour un environnement de soins plus inclusif!

Feuillet - Devenir ambassadeur en équité, diversité, inclusion et sécurisation culturelle (EDI-SC)

📌 Inscriptions en cours : remplir le formulaire

L'équité, la diversité, l'inclusion (ÉDI) et la sécurisation culturelle (SC) au CISSSMO. 

Le CISSSMO est soucieux d’offrir un environnement (de soins et de travail) équitable, inclusif et où toutes les personnes sont valorisées et respectées dans leur unicité. Vous retrouverez sur cette page toutes les informations utiles aux initiatives d’équité, de diversité, d’inclusion et de sécurisation culturelle. 

Qu'est-ce que l'ÉDI? 

Afin de développer une culture inclusive, il est primordial de développer des définitions communes pour qu’elles deviennent les fondements des actions à mettre en place.  

L'équité dans le secteur de la santé est un principe de justice qui s'applique tant à la distribution des soins aux usagers qu'aux opportunités offertes aux employés du secteur. Ce principe vise à garantir l'accès aux soins pour tous et des conditions de travail équitables pour l'ensemble du personnel de santé, en adaptant les ressources et les politiques selon les besoins spécifiques de chacun.

La diversité dans le secteur de la santé englobe la variété des profils des patients et des professionnels, incluant leurs origines, cultures, langues, genres, âges, et expertises professionnelles. Cette richesse de perspectives et d'expériences contribue à un système de santé plus représentatif et efficace, capable de répondre aux besoins variés de la communauté. 

L'inclusion dans le secteur de la santé représente l'engagement à créer un environnement accueillant pour les patients et valorisant pour les employés. Elle se traduit par des pratiques de soins adaptées et des politiques internes qui favorisent la participation active de tous, dans un climat de respect mutuel et de collaboration interprofessionnelle. 

Qu'est-ce que la sécurisation culturelle?

La sécurisation culturelle consiste à mettre en œuvre des pratiques qui tiennent compte des réalités culturelles et des besoins spécifiques des Premières Nations, des Métis et des Inuits. Elle repose sur des principes qui favorisent l’établissement de rapports égalitaires, la reconnaissance des traumatismes passés et présents, et la collaboration étroite avec les communautés autochtones (MSSS, 2020). 

Les soins et services culturellement sécurisants impliquent : 
- Une réflexion continue sur nos croyances, attitudes et pratiques envers les Autochtones. 
- La reconnaissance des impacts des traumatismes historiques et actuels sur la santé et le bien-être des Autochtones. 
- Une approche partenariale avec les Premières Nations, les Métis et les Inuits, les intégrant dans les processus décisionnels liés à leur santé. 
- Une prise en compte des dimensions culturelles dans les interventions et les politiques qui les encadrent. 
- La centralisation de la personne autochtone, de sa famille et de sa communauté dans les soins, selon leurs besoins et leur réalité vécue. 

Cette démarche repose sur le principe que les connaissances les plus pertinentes sur la santé et le bien-être des Autochtones proviennent de leurs expériences directes. 

Quels sont les stades vers la sécurisation culturelle?

stades-securisation-culturelle
Source : Guide sur la sécurisation culturelle

Les communautés autochtones du territoire

Les communautés Kanien’kehá:kas du territoire du CISSSMO
Sur le territoire du CISSS de la Montérégie-Ouest, on retrouve deux communautés mohawks (Kanien’kehá:kas) :

Langues parlées

  • Anglais
  • Kanien’kéha (mohawk)

Leurs services de santé et sociaux sont majoritairement financés par le gouvernement fédéral.

Organisations locales

Kahnawà:ke – environ 11 000 résident·e·s

Kahnawake Shakotiia'takehnhas Community Services (KSCS)
Offre des services sociaux, de prévention et de soutien à la communauté.

Kateri Memorial Hospital Centre (KMHC)
- Situé à Kahnawà:ke
- Financé par le gouvernement provincial (cas unique au Québec)
- Intégré à la RAMQ
- Offre : soins de première ligne et soins de longue durée

Akwesasne – environ 5 600 résident·e·s (portion québécoise) 

Kanonhkwa’tsheri:io Health Facility (portion québécoise) 
- Soins primaires et cliniques (consultations médicales, maladies chroniques, diététique)
- Santé publique (vaccination, prévention)
- Santé mentale (désintoxication, counseling, médecine traditionnelle)
- Soins à domicile et hébergement pour aîné·e·s 

Important - Pour se rendre à la clinique, il faut traverser la frontière américaine

Cette situation implique des  défis d’accessibilité et de logistique pour les résidents québécois. 

Accès aux services du CISSSMO
Les membres de Kahnawà:ke et d’Akwesasne ont un accès complet aux services du CISSSMO.

Kahnawà:ke

- Environ 900 visites annuelles à l’urgence de l’Hôpital Anna-Laberge (données DQEPE 2024-2025)
- Services les plus utilisés : urgences et naissances (non disponibles localement)

Akwesasne

De plus en plus de résidents consultent au CISSSMO (Hôpital Barrie-Mémorial, Hôpital du Suroît, CLSC Huntingdon), grâce aux collaborations avec le département de la Santé d’Akwesasne.
Toutefois, en raison de sa proximité (15 minutes), l’Hôpital de Cornwall (Ontario) reste le plus fréquenté.

- Les services de dépistage du cancer colorectal et du VPH sont parmi les plus sollicités.

Découvrez les projets en sécurisation culturelle

Projet - Ka’nikonhrí:io en chaque mur - Vers des milieux de soins empreints de culture et de respect
Ka’nikonhrí:io signifie « un bon esprit » en langue kanien’kéha (mohawk).

Projet artistique et culturel dans 2 milieux de vie au CISSSMO - Septembre 2025 à mars 2026
- Maison des aînés de Salaberry-de-Valleyfield
- CHSLD de Châteauguay

Création de murales collectives
Megan Kanerahtenhawi Whyte, art-thérapeute de Kahnawà:ke, accompagnera les personnes hébergées dans la création de murales artistiques et en animant des ateliers de sensibilisation. Ce projet représente un geste concret de réconciliation, de sécurisation culturelle et de mieux-vivre ensemble. 

En intégrant les savoirs et la culture Kanien’kehá:ka, ce projet vise à :
- Humaniser les espaces de soins
- Favoriser la réconciliation et la sécurisation culturelle
- Créer des lieux empreints de respect et de mieux-vivre ensemble

Plus de 1 000 personnes (usagers, familles, proches aidants et membres du personnel) en bénéficieront, directement ou indirectement.

 

Projet en sécurisation culturelle en partenariat avec Kahnawake (2022-2025) 
En 2021, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a lancé un appel de projets visant à promouvoir la sécurisation culturelle dans les CISSS et CIUSSS et d’améliorer l’offre de services de première ligne culturellement sécurisante pour les populations autochtones en milieu urbain. Le projet soumis par le CISSS de la Montérégie-Ouest (CISSSMO), en partenariat avec les organisations de santé de Kahnawake, a été retenu et mis en œuvre dès 2022. 

Ce projet a été complété en mars 2025. Depuis, la promotion de la sécurisation culturelle fait partie de la mission du CISSSMO.

 

Projet pour établir un corridor de service en santé mentale pour Akwesasne (2024) 
En 2024, le ministère des Relations avec les Premières Nations et les Inuits a approuvé un projet du CISSS de la Montérégie-Ouest visant à établir un corridor de services en santé mentale pour la communauté d’Akwesasne. Ce projet, aligné avec la Mesure 5.1 du Plan d’action, a pour objectif d’améliorer l’accessibilité, la continuité et la qualité des services pour répondre aux besoins psychosociaux, à la santé mentale, à la dépendance, à l’itinérance et à la prévention du suicide. Il prévoit également de favoriser des ententes de collaboration entre les communautés non conventionnées et les établissements du réseau de santé et services sociaux. Le projet débutera en octobre 2025, mais des liens avec la commununauté d’Akwesasne sont en cours depuis 2024.

Quels sont les liens entre l'ÉDI et la sécurisation culturelle?

Créer un environnement inclusif et respectueux
L'ÉDI et la sécurisation culturelle visent à créer un environnement inclusif et respectueux pour tous, tout en répondant spécifiquement aux besoins des populations autochtones et des groupes marginalisés. 

Susciter l'engagement organisationnel
Les deux démarches nécessitent un engagement à tous les niveaux de l'organisation, impliquant une révision des politiques et des pratiques pour éliminer les barrières systémiques et favoriser l'équité. 

Encourager la remise en question des préjugés
L'ÉDI et la sécurisation culturelle encouragent une remise en question des préjugés et des dynamiques de pouvoir, nécessitant une évaluation constante et une adaptation des approches pour répondre aux besoins évolutifs de tous les membres de l'organisation. 

Créer un engagement à long terme
Ces approches ne sont pas des objectifs ponctuels, mais des engagements à long terme nécessitant une évaluation et une adaptation constantes pour répondre aux besoins évolutifs de tous les membres de l'organisation. 

edi-1


Les services et initiatives

Offre de service de l'équipe ÉDI et sécurisation culturelle

1. Soutien

  • Conseils, recommandations et consultations internes en sécurisation culturelle et ÉDI (Équité, Diversité et Inclusion) ;
  • Gestion et accompagnement des projets transversaux.

2. Formation

  • Conception et animation d'un écosystème de formation axé sur la sensibilisation et la mobilisation, comprenant l'analyse des besoins et le développement de contenus pédagogiques diversifiés ;
  • Évaluation de l'impact des apprentissages sur les pratiques organisationnelles.

3. Partage et rayonnement

  • Planification et déploiement des activités de communication (chroniques, présentations, articles, conférences) ;
  • Animation d'un réseau des ambassadeur.rice.s ÉDI/SC et gestion des partenariats externes pour l'échange de bonnes pratiques et d'outils de sécurisation culturelle.

Consultez l'offre de service complète.

Remplir le formulaire pour faire une demande de service. Une personne de notre équipe communiquera avec vous dans les meilleurs délais.

Initiatives et comités

Comité ÉDI et sécurisation culturelle

Mission  
Développer une culture organisationnelle inclusive, accueillante et collaborative afin d’être un milieu de travail où la force de la diversité de notre main-d’œuvre est reconnue et où la population bénéficiera de soins et de services adaptés à leurs besoins.   

Vision  
Devenir un employeur de choix, en étant proactif et accueillant envers l’ensemble de notre personnel, en valorisant la diversité et en promouvant l'équité et l'inclusion. 

Membres du comité

DRIA - Direction de la recherche, de l'innovation et de l'apprentissage
Mélissa Lachance, cheffe de service, services transversaux 
Janaina Coelho Adao, agente de planification, de programmation et de recherche - Sécurisation culturelle - 
Gonzalo Carvajal, agent de planification, de programmation et de recherche, équité, diversité et inclusion (ÉDI) 

Kim Paquet, agente de la gestion du personnel - Direction des projets majeurs d’infrastructures.
Karissa Ann Clayberg, agente de planification, de programmation et de recherche, Programme d'accès en langue anglaise 
Marie-Ève Garon, Adjointe au directeur, direction des programmes déficiences (DPD)
Noémie Beaulieu-Claveau, conseillère en communication, Direction des communications et des affaires publiques
Josianne Dufour, agente de gestion de personnel, Service du développement organisationnel et du leadership.

Claudine Oligny, usagère 

Le sous-comité - Personnes handicapées

Informations à venir

Le sous-comité - Communauté autochtone

Informations à venir

Le sous-comité - Diversité sexuelle et de genre

Informations à venir

Le sous-comité - Diversité ethnoculturelle et linguistique

Membres du comité

Karissa Ann Clayberg, agente de planification, de programmation et de recherche, Programme d'accès en langue anglaise.
Natalia Roa, conseiller(ère) cadre, Projet soutien à la Politique d’hébergement et de soins et services de longue durée.
Fatiha Akartit, chef de l’unité de chirurgie 2e Ouest, suivis systématiques (Hôpital Anna-Laberge).
Chantal Viau,
éducatrice, Intervenante auprès des familles immigrantes.
Paula Toro, infirmière clinicienne, service de prévention, promotion et mieux-être au travail.
Zaneta Krokowska, conseillère en soins infirmiers.
Amila Kazi-Tani, conseillère cadre à la qualité.
Gonzalo Carvajal, agent de planification, de programmation et de recherche, Équité, Diversité et Inclusion – ÉDI.

Ambassadeurs en ÉDI et sécurisation culturelle

Comment devenir ambassadeur en ÉDI et sécurisation culturelle 

La formation des ambassadeurs en sécurisation culturelle vise à former des personnes capables de promouvoir activement les valeurs d’inclusion et de respect culturel au sein de leurs équipes.

Ces ambassadeurs, en sensibilisant leurs collègues aux besoins spécifiques des usagers des communautés autochtones, faciliteront un accès aux services de santé plus respectueux et adapté.

Le rôle des ambassadeurs
- Contribuer à des soins et services de santé plus inclusifs, où chaque personne se sent accueillie, comprise et respectée.
- Partager des connaissances en lien à la sécurisation culturelle et l’ÉDI.
- Identifier et communiquer les opportunités d'amélioration dans les pratiques courantes.
- Faciliter le dialogue au sein des équipes de travail.  

Pourquoi devenir ambassadeur·rice?
- Sécurisant pour toutes et tous, y compris les personnes issues de communautés autochtones, immigrantes, LGBTQIA+, en situation de handicap ou vivant d’autres formes d’exclusion. 
- Pour contribuer activement à bâtir un milieu de soins : Plus inclusif et respectueux des différences culturelles. 

En quoi consiste le programme? 
5 rencontres annuelles (90 à 120 minutes, virtuelles ou en présentiel) sur les enjeux liés à l’ÉDI et à la sécurisation culturelle. 
Un groupe Teams pour rester connecté·e, partager des ressources et poser vos questions. 
Une incubatrice de projets pour soutenir vos idées d’actions locales (selon vos intérêts et disponibilité). 

Consultez le Feuillet - devenir ambassadeur EDI-SC pour tous les détails
Inscriptions en cours : remplir le formulaire

Consultez la liste des ambassadeurs en ÉDI et sécurisation culturelle

Les ambassadeurs – Transversaux dans le CISSSMO

  • Natalia Roa – Conseillère-cadre| Politique soins de longue durée | DSHAPPA
  • Natalie Legault – Agente administrative | Volet formation | DRIA
  • Melissa Lachance – Cheffe de service | Services transversaux | DRIA
  • Gonzalo Carvajal Rubio – APPR | ÉDI | DRIA
  • Janaina Coelho Adao – APPR | Sécurisation culturelle | DRIA
  • Mélanie Boudreault | Conseillère Cadre | | Lutte contre la maltraitance | DQEPE
  • Tamara Génier – APPR | Lutte contre la maltraitance | DQEPE
  • Martine Poissant – APPR | DSMREU

Les ambassadeurs par installation

Hôpital Anna-Laberge 

DSIEU

  • Isabelle Bougie – Infirmière clinicienne | 2e Est
  • Julie Sénécal – Conseillère en soins infirmiers | Télésanté 
  • Karine Troini – Cheffe de service | IPS 
  • Tatiana Zuykova – Infirmière clinicienne | 2e Est 

Chirurgie

  • Josée-Anne Dugal – Infirmière clinicienne | Chirurgie 2e Ouest 
  • Fatiha Akartit – Infirmière clinicienne | Chirurgie 2e Ouest 

Urgence

  • Meaghan Fisher – Infirmière clinicienne | DRHDO 
  • Sonia Tardif – Infirmière-liaison | DAH 
  • Stephen Foley – Préposé aux bénéficiaires | Urgence 

Autres secteurs

  • Caroline Ménard – Criminologue | Psychiatrie légale | DPSMD
  • Maude Bernier – Infirmière clinicienne | UCDG | DSSADG
  • Marie-Hélène Lord – Infirmière clinicienne | Pavillon des naissances | DPJASP
  • Marie-Josée Lafontaine – Infirmière | Bloc opératoire / Chirurgie d’un jour | DPSCS
  • Valérie Caron – Technicienne en travail social | DSSADG
  • Stéphanie Lalonde – Cheffe de service | Fluidité hospitalière | DAH
  • Sonia Bourrellis – Médecin | Médecine interne | CMDP
  • Félix Le-Phat-Ho – Médecin | Médecine générale | CMDP 
  • Philippe Labelle – Infirmier | Suppléance rénale 
Hôpital Barrie Mémorial
  • Fany Boulerice – Infirmière clinicienne | DQEPE
  • Stephen Foley – Préposé aux bénéficiaires | Urgence 
Hôpital du Suroît
  • Mélissa Richard – Infirmière clinicienne | Suppléance rénale | DSIEU
  • Marina Roberge-Laurent – Cheffe de secteur | DAH HDS HBM
  • Natacha Lamontagne – Cheffe de fluidité | DAH 
CHSLD Coteau-du-Lac
  • Martine Goudreau – TES | DSHAPPA 
CLSC Châteauguay
  • Julie Faubert – Infirmière clinicienne | DPJASP
  • Isabelle Grégoire – Travailleuse sociale | DPJASP
  • Marie-Josée Lamarre – Organisatrice communautaire | DPJASP
  • Alexandra O'Hara Breux – IPSPL | DSIEU
CLSC Huntingdon
  • Marie-Michelle Pelland – Agente de relations humaines | DPD – DI-TSA-DP 
GMF-U Vaudreuil-Soulanges
  • Karine Robidoux – Technicienne en administration | DSPEM
  • Virginie Dubuc – Médecin | DSPEM
  • Alexandra Massicotte – Médecin omnipraticienne | DSPEM 
GMF Mercier
  • Sandra Desrochers – Infirmière praticienne spécialisée | DSIEU 
CRDP Châteauguay
  •  Sylvane Reid – Personne ressource en encadrement clinique (PREC) Équipe DMDL 7+ | DPD
CHSLD St-Rémi
  • Isabelle Hubert – Infirmière Praticienne (IPS) | DSIEU

Le Navigateur - service pour les usagers autochtones

Navigateur d’Akwesasne – Région du Haut-Saint-Laurent et du Suroît
Pour un accès équitable, sécurisant et respectueux des réalités autochtones

Grâce à un partenariat avec l’organisme de santé d’Akwesasne, le CISSSMO travaille en étroite collaboration avec l’équipe de santé d’Akwesasne.
Le projet s'appelle Navigateur : un membre de la communauté, le navigateur, agira comme personne-ressource auprès des usagers qui le souhaitent. 
Cette personne parle anglais et Kanien’kéha (Mohawk).

Le projet sera déployé dans les 2 hôpitaux suivants :
- Hôpital Barrie Mémorial  
- Hôpital du Suroît

Le rôle du navigateur
Le navigateur accompagne les personnes autochtones qui ont besoin de soins de santé :

✅ Il  offre un soutien culturel et émotionnel, à l’hôpital ou à la clinique.

✅ Il créer un lien de confiance entre les usagers et les intervenants du CISSSMO, pour que tout le monde se comprenne mieux.

Par exemple, le navigateur :
- Aide les personnes à comprendre comment fonctionne le système de santé.
- Accompagne les usagers vers les bons services, en personne ou à distance.
- Reste en contact avec les personnes et leurs familles, selon leurs besoins.
- Participe à des activités pour prévenir les problèmes de santé et en parler avec la communauté.
- Oriente les gens vers d’autres services spécialisés ou communautaires, si nécessaire.
- Le navigateur travaille en collaboration avec les équipes du CISSSMO, sous la supervision d’un(e) gestionnaire.

Autres étapes du déploiement à venir.

Outils de références pour accueillir le navigateur au CISSSMO

Le Navigateur CISSSMO ?

Guide accueil navigateur (pour les gestionnaires) au CISSSMO

Réponses aux questions fréquentes


Les outils et ressources utiles

Ressources en ÉDI

LifeSpeak : Comment accède-t-on à la plateforme? 

À partir d’un ordinateur, d’un cellulaire ou d’une tablette : 

  • Allez à l’adresse https://cisssmo16.lifespeak.com.
  • Inscrivez l'identifiant : cisssmo16.
  • Inscrivez le mot de passe : cisssmo16.
  • Recherchez les mots clés suivants afin d'accéder à plusieurs capsules vidéo sur le sujet :  
    - Parlons de la discrimination raciale 
    - Identité de genre 
    - Comment créer un environnement sain et inclusif pour les employés 2SLGBTQIA+ 
    - Pratiques d’embauche et de gestion de talents pour un milieu de travail inclusif 
    - Le leadership inclusif 
    - La santé mentale des personnes racisées  

La rédaction épicène : pour des écrits inclusifs

Ressources en sécurisation culturelle

Formations en ligne

Outils pour les équipes - sécurisation culturelle

Documents de référence
- Partenariat avec les communautés autochtones
- Relations respectueuses auprès de nos usagers Autochtones
- Portrait des services de santé des communautés de Kahnawake et Akwesasne

Ces documents proviennent des institutions partenaires et du ministère (MSSS) :
- Préjugés envers les Autochtones : comprendre et déconstruire (lien externe) ;
- Trousse d'outils pour les alliées aux luttes autochtones (lien externe). 

Capsules vidéos

Capsule 1 – Introduction

Capsule 2 – Histoire, culture et valeurs de Kahnawà:ke

Capsules 3 – Cérémonies et traditions de naissance

Capsules 4 – Langue et histoire

Capsule 5 – Représentativité, nations mohawks et symboles

Capsules 6 – Les traditions de fin de vie

Questions fréquentes sur le volet autochtone

1- Comment évaluer la sécurisation culturelle dans mon équipe? 

Vous pouvez utiliser le Guide d'évaluation en sécurisation culturelle, développé par EQUIP Health Care et San’yas.
Cet outil permet aux organisations d’analyser leurs pratiques internes en matière de sécurité culturelle, et de repérer les leviers d’action pour lutter contre le racisme systémique envers les personnes autochtones.

2- Où puis-je trouver des données précises sur la santé de la population de Kahnawà:ke? 

Les Kahnawà:ke Health Portraits (Portraits de santé de Kahnawake) sont produits par Onkwata’karitáhtshera. Ils offrent une vue d’ensemble détaillée de la situation de santé dans la communauté, à travers deux volumes disponibles en ligne. 

3- Existe-t-il un plan communautaire de bien-être à Kahnawà:ke? 

Oui.
Le plan de bien-être communautaire de Kahnawake est un document stratégique de Onkwata’karitáhtshera. Il établit les priorités collectives en matière de santé, de services sociaux et de développement communautaire, basé sur l’autodétermination de la communauté. 

4- Comment évaluer la collaboration entre partenaires autochtones et non autochtones? 

Matrice de collaboration - sécurisation culturelle, développée par Percolab Corp, est un outil pratique qui aide les organisations à réfléchir à leurs relations partenariales. Il soutient une démarche de collaboration respectueuse et équitable, notamment en contexte interculturel. 

5- Où trouver un guide de sensibilisation aux cultures autochtones? 

Le Réseau de la communauté autochtone à Montréal propose un Guide de sensibilisation aux cultures autochtones qui aborde les fondements d’un engagement respectueux et informé. Il est destiné aux professionnel·le·s souhaitant mieux comprendre les réalités historiques et actuelles des peuples autochtones. 

6- Comment en apprendre davantage sur la culture d’Akwesasne? 

Pour mieux comprendre l’histoire, la langue, les traditions et les réalités contemporaines de la communauté d’Akwesasne, vous pouvez consulter le document suivant : Mohawk Council of Akwesasne. (2015). Akwesasne: A Cultural Portrait. 

7- Comment établir des relations respectueuses et durables avec les peuples autochtones? 

Pour mieux comprendre les principes de respect, d’écoute, d’humilité et d’engagement envers les communautés autochtones, vous pouvez consulter ce guide élaboré par l’Université Concordia : 
Dewemaagannag – Mes relations : Guide pour l’engagement avec les peuples autochtones. 

8- Est-ce que je peux inviter un autochtone à participer à un évènement? 

Oui, vous pouvez inviter une personne autochtone à participer à un événement, mais certaines bonnes pratiques sont essentielles pour que cette invitation soit respectueuse, éthique et culturellement sécurisante.

Voici quelques éléments clés à considérer : 

1. Clarifiez l’intention de votre invitation. 
2. Faites preuve d’humilité culturelle. 
3. Offrez une compensation juste (le temps et le savoir autochtone ont une valeur. Dans le tableau dans le document ci-dessous vous pouvez trouver des propositions de valeurs). 
4. Communiquez clairement et à l’avance. 
5. Établissez un lien durable, pas seulement ponctuel. 

Tableau 1 : Barème recommandé pour les honoraires des Aîné·e·s et des personnes invitées autochtones 

Description Montant recommandé
Présentation en classe, brève allocution ou mot d’ouverture lors d’un petit événement (1 à 1,5 h)  100 à 125 $ 
Participation à un panel ou présentation/discussion de 2 à 3 heures  250 $
Cérémonie d’ouverture (Ohèn:ton Karihwatéhkwen) et offrande de tabac lors d’un colloque ou grand public  250 à 300 $ 
Discours d’ouverture, conférence principale ou animation d’un atelier lors d’un événement  450 $ et plus 
Participation à une demi-journée d’atelier, de conférence ou d’événement (sans responsabilité cérémonielle)  300 $ et plus 
Participation à une demi-journée avec responsabilité (ex. : mot d’ouverture, cérémonie, etc.)  500 $ et plus 
Participation à une journée complète d’atelier, de conférence ou d’événement (sans responsabilité cérémonielle)  600 $ et plus 
Participation à une journée complète avec responsabilité cérémonielle ou spirituelle 

800 $ et plus 

Tableau 1.
Exemples de montants honorifiques recommandés pour la participation d’Aîné·e·s ou de personnes invitées autochtones dans le cadre d’événements, de formations ou de conférences. Ces montants sont indicatifs et peuvent être ajustés selon le contexte, le déplacement, la préparation requise et les pratiques culturelles de la Nation ou communauté concernée. Concordia University. (n.d.). Indigenous Elder and Community Protocols

Pour en savoir plus

9 - Quels principes doivent guider la recherche en santé auprès des populations autochtones afin d'assurer une véritable sécurité culturelle? 

Pour approfondir cette question, consultez le rapport : La sécurité culturelle en contexte de recherche en santé autochtone.
Ce rapport est issu d'une table ronde réunissant l'ERRSA-Qc, le Bureau du Principe de Joyce, l’Université McGill et plusieurs partenaires autochtones.

10 - Est-ce possible de visiter une communauté autochtone? 

Oui, bien sur!
Il est possible de visiter une communauté autochtone pour découvrir ses restaurants, festivals, musées et autres activités culturelles. C'est une très belle occasion pour s’enrichir culturellement tout en contribuant de manière respectueuse à l’économie locale et au rayonnement des communautés autochtones.

Pour visiter Kahnawà:ke 
Préparer votre visite en visiant le site web de Tourisme Kahnawake (anglais et français) 

Pour visiter Akwesasne 
Préparer votre visite en visiant le site web de Akwesasne Travel (en anglais seulement) 

Recommandations à suivre dans les milieux et communautés autochtones 

  • Soyez attentif·ve à la signalisation locale
  • Respectez les règles et règlements propres à chaque communauté autochtone, incluant ceux établis par les conseils de bande ou les autorités tribales.
  • Interdiction d’armes, de drogues ou d’abus d’alcool
    Aucune tolérance ne sera accordée envers la possession d’armes, de substances illicites ou la consommation inappropriée d’alcool sur le territoire.
  • Respectez la vie privée des résidences communautaires
  • Évitez de circuler ou d’entrer dans les zones résidentielles sans invitation explicite.
  • Demandez toujours la permission avant de prendre des photos ou de filmer 
    Que ce soit pour une personne, un événement ou un rituel, le consentement éclairé est essentiel.
  • Ne ramassez ni ne retirez d’objets ou d’artéfacts
    Même si cela semble anodin, il est important de respecter l’intégrité culturelle et spirituelle des lieux.
  • Les lieux de sépulture et les cérémonies religieuses sont sacrés 
    Ils ne doivent jamais être filmés, photographiés ou visités sans autorisation explicite des responsables culturels. 

11- Peut-on faire un discours de reconnaissance de territoire lors de nos événements ? 

Oui, mais avec prudence et engagement.

Les discours de reconnaissance territoriale sont une marque importante de respect envers les Premiers Peuples et s’inscrivent dans les recommandations de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones — notamment l’appel à l’action n°94 de la Commission de vérité et réconciliation du Canada. 

Cela dit, dans le contexte d’une institution publique québécoise, il est essentiel de tenir compte des enjeux politiques et territoriaux actuels. Une reconnaissance formulée sans implication concrète peut être perçue comme symbolique ou hypocrite, particulièrement dans des régions où les revendications territoriales, comme celles de la communauté de Kahnawà:ke en Montérégie, sont toujours actives. 

Afin de s’assurer d’un positionnement respectueux et cohérent, le CISSS de la Montérégie-Ouest (CISSSMO) a choisi de co-construire un énoncé de reconnaissance territoriale avec ses partenaires autochtones, dans le cadre de la mise en place d’un conseil consultatif en sécurisation culturelle. Cette démarche vise à ancrer la reconnaissance dans une volonté réelle de transformation des pratiques, de lutte contre le racisme systémique, et d’amélioration des soins et services offerts aux personnes autochtones. 

En attendant l’officialisation de cette reconnaissance co-construite, nous encourageons fortement l’inclusion active de personnes autochtones dans vos événements, notamment en leur confiant les rituels d’ouverture et de clôture, selon leurs traditions et volontés.

Cette approche permet de valoriser les voix autochtones de manière concrète et respectueuse. 

Pour en savoir plus : Guide sur les reconnaissances territoriales autochtones, Native Governance Center

Préoccupations, signalements et plaintes

Le CISSSMO porte une attention particulière à la gestion des préoccupations relatives à l'ÉDI et la SC.

Cela favorise le maintien d’un climat harmonieux et contribuent à rehausser la culture d’inclusion dans l’organisation.

Toute préoccupation relative à l'ÉDI et la SC doit être formulée par courriel à l’adresse: diversite-equite-inclusion.cisssmo16@ssss.gouv.qc.ca 
 
Le traitement est assuré par le comité, selon les règlements, les politiques, les conventions collectives ou autres règles applicables en vigueur.   

À tout moment, toute personne peut faire un signalement ou fournir des renseignements ou porter plainte concernant toute situation discriminatoire qui a lieu ou a pu avoir lieu dans l’organisation, sans faire l’objet de représailles.   

Signalement d'obstacles systémiques

Les membres de l’organisation qui constatent des obstacles systémiques entravant l’inclusion des membres de l’organisation ou de tiers sont invités à les transmettre par courriel à :
diversite-equite-inclusion.cisssmo16@ssss.gouv.qc.ca  
 
Au besoin et sur autorisation, l’information sera partagée avec la direction générale et/ou à la direction concernée qui pourra éventuellement agir dans le cadre de son propre mandat.   

C'est quoi un obstacle systémique?
Les barrières systémiques désignent les inégalités et obstacles intégrés dans les structures et systèmes d'une société, organisation ou institution, pouvant être involontaires, mais pesant de manière disproportionnée sur certaines personnes ou certains groupes, limitant leurs possibilités, accentuant les inégalités ou provoquant des discriminations systémiques. 

Plus d’information : https://carrefourrh.org/ressources/revue-rh/volume-27-no-1/barrieres-systemiques-entreprise-pouvoir-crha  

Plainte pour comportement discriminatoire

Les membres de l’organisation qui sont témoins ou qui estiment être victime de comportements discriminatoires peuvent porter plainte via la procédure en vigueur en matière de promotion de la civilité et la prévention du harcèlement et de la violence en milieu de travail à l’adresse : ghr.cisssmo16@ssss.gouv.qc.ca

Pour consulter la page : civilité en milieu de travail

Qu'est-ce que la discrimination?
La discrimination est une action ou une décision qui a pour effet de traiter de manière négative une personne en raison, par exemple, de sa race, de son âge ou de sa déficience.
De telles raisons sont des motifs de discrimination et sont protégées par la loi. 

Plus d’information : https://www.chrc-ccdp.gc.ca/fr/droits-de-la-personne/quest-ce-que-la-discrimination  
 

Pour nous joindre

Par courriel : diversite-equite-inclusion.cisssmo16@ssss.gouv.qc.ca

Janaina Coelho Adao, conseillère en sécurisation culturelle (agente de planification, de programmation et de recherche) 
janaina.coelho.adao.cisssmo16@ssss.gouv.qc.ca  

Gonzalo Carvajal Rubio, 
conseiller en équité, diversité et inclusion (agent de planification, de programmation et de recherche) 
gonzalo.carvajal-rubio.cisssmo16@ssss.gouv.qc.ca  

Direction:
DRIA
Dernière mise à jour:
Octobre 2025