Parcours professionnel d'un gestionnaire : Samuel Laplante

 

Mon parcours professionnel

J’ai donc débuté au CISSSMO (Hôpital du Suroît à l’époque) en 2004. Outre pour la période de 2006 à 2010 où j’ai travaillé pour le CHUQ à Québec durant pour baccalauréat, j’ai toujours fait partie de l’organisation. C’est naturellement que la transition s’est faite d’un rôle clinique vers un rôle plus administratif.

Après avoir complété mon baccalauréat en soins infirmiers, j’ai eu la chance d’avoir un remplacement à la clinique d’insuffisance cardiaque à l’Hôpital du Suroît. 

Ce remplacement m’a permis de travailler sur différents projets en collaboration avec la directrice des soins infirmiers et différents gestionnaires qui m’ont encouragé à m’inscrire au programme de relève des cadres. 

Parallèlement, on m’a aussi demandé si j’avais un intérêt pour être le représentant du conseil des infirmiers et infirmières sur le CA de l’Hôpital du Suroît. Rôle que j’ai occupé durant deux ans jusqu’à la création du CISSS. Ces expériences m’ont permises d’acquérir une meilleure connaissance du rôle d’un gestionnaire et de la complexité du système de santé.

Mes années en résumé : 

• 2004 : Externe en SI, Médecine/pédiatre.
• 2005 : CEPI et infirmier en médecine/pédiatrie/chirurgie.
• 2006 à 2010 : Infirmier à l’urgence au CHUQ à Québec durant mes études au Bacc.
• 2010 : retour à l’Hôpital du Suroit (ICASI médecine/pédiatrie).
• 2011-2012 : Infirmier clinicien à la clinique d’insuffisance cardiaque.
• 2012-2019 : ICASI en hémodialyse, programme de relève des cadres.
• 2016 à 2017 : représentant du CII sur le CA de l’Hôpital du Suroît.
• 2019 à aujourd'hui : Chef de la suppléance rénale. 

Mes apprentissages et mes fiertés

J’ai la chance de faire partie d’une organisation qui encourage le développement et l’épanouissement professionnel de ceux qui ont l’énergie, le potentiel et l’intérêt pour progresser professionnellement.

Évidemment, on ne devient pas gestionnaire sans avoir eu des modèles ou des mentors qui ont su nous inspirer. J’ai croisé plusieurs personnes de grandes qualités depuis mes débuts il y a près de 20 ans. Aujourd’hui, c’est moi qui tente d'offrir un milieu de travail stimulant et des opportunités d’apprentissages à ceux et celles qui ont le désir de s’engager dans leur travail.

Dans une organisation aussi grosse, je crois que l’un des défis les plus importants est de créer un sentiment d’appartenance à une équipe. C’est ce que je m’efforce de faire comme chef ; rendre tous les membres de l’équipe imputable du bien-être de leurs collègues.

Personnellement, l’expérience me permet de mieux travailler selon mes forces et de trouver des personnes pour m’entourer qui possèdent des forces complémentaires aux miennes. 

La pandémie a aussi été une occasion d’apprentissage extraordinaire. D’avoir su résister, malgré la pression et les changements incessants me rend très fier. C’est dans des moments plus difficiles que le concept d’équipe prend tout son sens. J’ai toujours eu la conviction que si personne n’est indispensable, tout le monde a de l’importance. Les dernières années mon conforté dans cette conviction. J’essaie donc, à mon échelle, de convaincre mon équipe qu’ils sont tous important et de les impliquer dans les décisions.

L'accompagnement reçu tout au long de mon parcours

J’ai toujours eu des gestionnaires qui m’ont fait confiance et qui m’ont donné des responsabilités afin que je puisse poursuivre mes apprentissages.

Il y a aussi eu des moments où, pour plusieurs raisons, cet accompagnement n’était pas suffisant. Cela m’a obligé à prendre plus de responsabilité, d’essayer des choses et de faire des erreurs. Dans ces moments, il faut savoir apprendre de nos bons comme de nos mauvais coups et surtout ne pas abandonner.

Être bien accompagné, pour moi, ça ne signifie pas simplement être supervisé par un gestionnaire d’expérience. Ça veut surtout dire qu’on fait partie d’une organisation qui nous permet d’être nous-même, qui nous apprend à exploiter nos forces et qui nous donne les outils pour atténuer nos faiblesses.

Malgré tous les défis du système de santé présentement et d’une organisation comme la nôtre, j’ai toujours eu le sentiment qu’individuellement nous avions de l’importance et de la considération. L’équipe de gestionnaires, comme la haute direction, partage des valeurs humaines qui nous permet d’être généreux les uns envers les autres.

Merci et félicitations à Samuel Laplante pour sa carrière au sein du CISSS de la Montérégie-Ouest!

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Direction des soins infirmiers et de l'enseignement universitaire (DSIEU)