Retour sur la rencontre en direct avec M. Philippe Gribeauval

25 juin 2024

Ceux et celles qui n'ont pas pu assister à la rencontre virtuelle en direct avec M. Philippe Gribeauval, notre PDG, le 19 juin, ou qui voudraient en revoir des extraits, peuvent le faire en visionnant l'enregistrement.

C'est à partir de l'Hôpital du Suroît, plus précisément à la nouvelle unité hospitalière en soins virtuels, que M. Gribeauval a répondu à quelques questions provenant de membres du personnel.

Voici les questions auxquelles M. Gribeauval répond dans cette vidéo :

1- « L’innovation est un concept à la mode. Elle peut susciter de l’enthousiasme autant que de l’appréhension. Innover, ça prend un investissement de temps et d’énergie. Dans un contexte de grande pénurie de personnel, de manque de ressources et de précarité, est-ce que l’innovation est un luxe? Comment peut-on et doit-on se permettre d’innover au CISSSMO? Que répondriez-vous à ces préoccupations? Quelle est votre vision à ce sujet? », posée par Nathalie Gagnon, agente de planification, de programmation et de recherche, Direction de la recherche, de l’innovation et de l’apprentissage.

2- « Quelles sont les mesures mises en place actuellement pour donner un meilleur accès aux services spécifiques offerts en 1re et en 2e ligne à la Clinique externe en santé mentale adulte à Salaberry-de-Valleyfield où les délais d’attente sont de plusieurs mois? », posée par Étienne Montpetit, travailleur social, Direction des services professionnels et de l’enseignement médical.

M. Gribeauval aborde également la situation en lien avec la diminution de notre recours à la main-d’œuvre indépendante, le projet de loi 67 (Loi modifiant le Code des professions pour la modernisation du système professionnel et visant l’élargissement de certaines pratiques professionnelles dans le domaine de la santé et des services sociaux) ainsi que les derniers avancements de notre organisation en matière de développement durable.

Découvrez dans cet article les réponses des autres questions qui ont été adressées à notre PDG dans le cadre de cet événement.

« Afin de pourvoir divers postes présents et à venir, le CISSSMO, en collaboration avec le Cégep de Valleyfield, a parrainé plusieurs familles provenant de l'Afrique. Celles-ci ont immigré avec une promesse de mise à niveau de leur formation et d'embauche par le CISSSMO.  Nous aimerions connaître le processus d'accueil et d'accompagnement des familles qui arrivent sur le territoire dans le cadre de cette stratégie. Nous avons rencontré, dans le cadre de Vigilance, certaines de ces familles qui vivaient des délais importants entre leur arrivée, leur mise à niveau de formation et leur embauche. Ces délais ont des conséquences importantes sur leurs conditions de vie. En tant qu'employeur, quelles sont les mesures mises en place pour l'accueil et le soutien à ces familles entre leur arrivée au pays, leur formation et leur embauche? »

Question de la part de Victoria Martineau et d'Andréane Gélineau, intervenantes famille Vigilance et organisatrice communautaire, Direction des programmes Jeunesse et des Activités de santé publique.

D'abord, il faut différencier nos deux types d'embauches internationales, soit celles faites directement par le bureau de recrutement international (BRI) de notre organisation (candidats sans études requises) et celles faites par le biais du projet pilote visant l'accompagnement des étudiantes infirmières diplômées hors Canada (EIDHC). Dans le cas de nos propres embauches (celles faites par le BRI), nous sommes responsables de l'ensemble du processus et sommes soutenus à cet effet,par le Ministère de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration (MIFI) et des partenaires communautaires du milieu. Par contre, dans le cas des étudiants du projet auprès des EIDHC, le processus est beaucoup plus complexe et se définit de la manière ci-dessous.

Le programme EIDHC est un projet pilote du gouvernement provincial mettant en collaboration le Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), le MIFI et le Ministère de l'Enseignement supérieur (MES). Ce projet pilote a lieu dans toutes les régions du Québec et vise à recruter des infirmières diplômées hors Canada, principalement d'Afrique francophone, et à leur payer ici même au Québec une formation d'appoint, soit une Attestation d'études collégiales (AEC) en soins infirmiers par l'entremise du réseau des cégeps. Tous les frais d'immigration et de scolarité sont payés par le gouvernement qui verse en plus à chacun des candidats une allocation financière hebdomadaire de subsistance. Finalement, les candidats ont également la possibilité de travailler, conformément aux règles relatives à leur permis d'études émis par le gouvernement fédéral, jusqu'à un maximum de 20 heures par semaine, à titre de préposé aux bénéficiaires, pendant leurs études.

Les rôles et responsabilités sont répartis ainsi entre les trois ministères :

  • MSSS : promotion du projet à l'international, présélection des candidats, sélection finale des candidats (Recrutement Santé Québec (RSQ) et CISSSMO) et signature des ententes avec les candidats (RSQ);
  • MIFI : promotion du projet à l'international, inscription des candidats sur la plateforme du MIFI, démarches d'immigration, accueil et intégration des candidats;
  • MES (Cégep de Valleyfield) : sélection finale des candidats, tests de français, accueil et intégration des candidats, dispensation de l'AEC (entre 12 et 14 mois) et supervision des stages;
  • CISSSMO : fournir un milieu de stage dans le cadre de l'AEC et, après leurs études, embaucher les finissants comme candidat à l'exercice de la profession infirmière (CEPI) en prévision de leur examen de l'Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec et de l'obtention de leur titre officiel d'infirmière.

Dans le cadre de ce projet, le processus d'immigration est sous la responsabilité du MIFI et l'accueil et l'intégration des candidats étudiants est sous la responsabilité conjointe du MIFI et du Cégep. Ils sont soutenus dans leur rôle d'accueil et d'intégration par les organismes communautaires de la région. Le CISSSMO (BRI) est également impliqué comme collaborateur/partenaire jusqu'à la fin des études. À cet effet, sachez que les étudiants connaissent très bien le BRI. De façon très résumée, on pourrait dire que :

  • Le MIFI est responsable de la première partie du projet, soit du début du processus jusqu'à leur arrivée au Québec (processus d'immigration, accueil et intégration);
  • Le Cégep de Valleyfield est responsable de la deuxième partie du projet, soit les 12 à 14 mois entre leur arrivée au Québec et la fin de leur AEC (accueil et intégration, dispensation de l'AEC et supervision des stages);
  • Le CISSSMO est responsable de la troisième partie du projet, soit d'offrir un milieu de stage pendant leurs études et un emploi de CEPI à la fin de leurs études.

Finalement, en réponse à la partie de la question portant sur les délais, ceux-ci sont principalement dûs aux traitements administratifs d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada pour l'émission des différents documents nécessaires à chacune des étapes du processus (obtention de tous les documents relatifs à l'immigration, obtention du permis d'étude et obtention du permis de travail post-diplôme).

« Qu'adviendra-t-il des services d'imagerie par résonance magnétique (IRM) à l'Hôpital du Suroît?» 

Question de la part de Guylaine Léonard, technologue en imagerie médicale, Direction des services professionnels et de l'enseignement médical.

Les services d’IRM à l’Hôpital du Suroît sont amenés à être bonifiés grâce à l’embauche de nouveaux technologues en imagerie. Nous souhaitons prolonger nos heures d’ouverture afin que des rendez-vous soient disponibles à tous les soirs et à toutes les fins de semaine. Notre salle d’IRM à l’Hôpital du Suroît sera donc en pleine fonction et le demeurera à la suite de l’ouverture du futur hôpital de Vaudreuil-Soulanges. 

« J'aimerais savoir si le CISSSMO a l'intention de revoir les exigences quant aux années d'expérience de travail en secrétariat requises pour les agentes administratives et les adjointes à la direction? Le recrutement et la dotation des postes sont difficiles en raison des exigences élevées. De nombreux postes étant sous-classés en raison de la difficulté à les combler, la reconnaissance juste des expériences réelles de travail et les possibilités d'avancement de carrière sont grandement affectées. »

Question de la part de Claudia Di Lollo, agente administrative, Direction des programmes Jeunesse et des Activités de santé publique.

Pour répondre à votre question, sachez qu'un exercice de révision des exigences des titres d’emploi de la catégorie 3 est prévu cet été afin d’augmenter l’accessibilité.

« Quelle est votre impression sur la sélection des tops guns engagés pour gérer Santé Québec? »

Question de la part de Benoit Lemieux, kinésiologue, Direction des services d'hébergement pour les aînés et les personnes en perte d'autonomie.

Je suis enthousiaste de pouvoir collaborer avec Mme Geneviève Biron, présidente et cheffe de la direction, et M. Frédéric Abergel, vice-président exécutif aux opérations et à la transformation. Mme Biron possède une vaste expérience notamment en gouvernance et M. Abergel est un gestionnaire expérimenté du réseau public. Leur complémentarité sera bénéfique, j'en suis certain.

« Je suis éducatrice spécialisée au programme d'intégration au travail et au logement à soutien gradué. Devant la pénurie de logements, le coût élevé des appartements et le besoin de support des usagers, j'aimerais savoir si des projets d'appartements supervisés sont envisagés. » et  « Est-ce qu’il serait possible d’avoir accès à un bâtiment sur le territoire de Longueuil avec des logements, pour travailler la pratique d’aller vivre seul en logement, travailler des objectifs de vit en logement. »

Questions de la part de Karine Marion et Josée Derouin, éducatrices spécialisées, Direction des programmes Déficiences.

Nous sommes conscients qu'avec la pénurie de logements qui sévit partout au Québec, le défi d'intégrer notre clientèle en logement devient encore plus grand. Toutefois, les travaux de la gamme de service permettront de bien circonscrire les responsabilités des différents partenaires en lien avec l'accès au logement. L'équipe de la direction de la Direction des programmes Déficiences travaille en étroite collaboration avec les services spécifiques des CISSS de la Montérégie pour activer les leviers de partenariats avec des organismes de la communauté et municipalités. Les besoins sont très grands et la capacité de répondre seul au besoin est limitée.

De plus, le MSSS travaille actuellement sur un cadre de référence pour baliser le financement des logements sociaux pour notre clientèle ce qui nous permettra de faire un pas de plus.  Les trois CISSS de la Montérégie contribuent financièrement et en expertise sur des projets d'appartements avec soutien au logement social en collaboration avec des organismes communautaires porteurs.

Soyez assurés de notre préoccupation face à ce défi et nous vous encourageons à continuer de bien représenter les besoins de notre clientèle.

« Je sais que ma question ne relève probablement pas du PDG et cible seulement une dizaine d'employés du CISSSMO, mais j'aimerais savoir ce qui adviendra des postes sur les départements qui déménageront du CLSC de Vaudreuil au nouvel hôpital (cliniques spécialisées et endoscopie) et des postes combinés Suroît-Vaudreuil en endoscopie. »

Question de la part de Geneviève Jolicoeur, infirmière clinicienne assistante au supérieur immédiat, Direction des programmes Soins critiques et spécialisés.

Les offres de service des différentes unités du futur hôpital de Vaudreuil-Soulanges se finaliseront au cours des prochains mois. Il n'est donc pas possible de répondre pour le moment à cette question, il est encore trop tôt.  


Direction générale (DG)
Direction des communications et des affaires publiques (DirComm)

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DG et DACJP